Pour les plats, le chef nous fait découvrir toute sa palette, avec des assiettes coquines, feel good et 100% addictives.
Quasi de veau façon blanquette, chou farci, filet mignon rosé et jus de veau corsé, ballottine de volaille, blettes, shiso et jus de volaille. Icône parmi les icônes, le filet de bœuf est servi avec une sauce poivre de Tellichery et légumes rôtis.
Côté poissons le chef le chef fait le choix de magnifier les poissons de rivière français, avec l’exigence d’une pêche durable.
L’omble chevalier est confit dans un beurre à l’oseille et assortie d’une sauce gribiche, le sandre est servi avec des moules marinières et sur une sauce matelote, les Saint-Jacques à peine saisies sont servies en coquilles et recouvertes d’un jus de volaille et de noisettes.
Comble de la décacence, deux plats à partager vont rythmer l'hiver des plus gourmandes d'entre nous. Une démente épaule d’agneau pour deux, cuite douze heures à basse température et servie à la cuillère avec une purée de pomme de terre truffée. Un bar bio entier cuit au four est accompagné d’un beurre blanc à l’orange sanguine et au kumquat et d’une salade de fenouil cru.
Avec cette carte, j'ai voulu proposer une cuisine française de plaisir, gourmande et généreuse
Youssef Gastli
Côté sucré, la crême de la crême
Paloma Laguette s’inspire de références du patrimoine sucré français qu’elle revisite avec un sens certain de l'opulence.
Icône parmi les icônes, la tarte tatin est réhaussée d’épices chaï, servie avec une quenelle de crème crue, et parsemée de sarrasin torréfié. L’indétrônable mousse au chocolat, est enrichie d’un miso rouge et agrémentée de riz soufflé caramélisé. Le baba se conjugue au gin-tonic, français s’il vous plait, et agrumes confits.
Joli, restaurant du Musée d’histoire de la ville de Paris, se devait de servir un Paris Brest, c’est chose faite, avec un exemplaire ultra décadent qui s’annonce comme un incontournable.
Un flan parisien à la vanille enrobé d’une pâte à croissant aérienne complète la démarche. Les références du bistro parisien sont également convoquées, avec une crème caramel régressive et un chou garni d’une ganache sarrasin puis recouvert d’un nappage caramel indécent.
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La journée, le bonheur en continu !
Pour de jolis après-midi !
Côté salé, croque-monsieur à la crème de brie truffée, inimitables œufs mayo sauce gribiche, cromesquis de potimarrons et Comté fondant ou terrine de cochon de la Maison Montalet...
Côté sucré, déments cookies, cake marbré fondant et mousse au chocolat régressive.
À déguster avec un cocktail pour les plus téméraires.
Elixirs de joliesse
Chez joli, le mixologue Théo Mébarki imagine une carte de cocktails et mocktails inspirée des grands classiques du bar, réinterprétés tout en finesse. Fidèle à la démarche de Joli, il privilégie les spiritueux français et travaille ses sirops, clarifications et infusions dans le laboratoire du restaurant.
Le Daiquiri mandarine marie la vivacité du citron vert à la douceur d’une purée de mandarine et sirop de verveine. Le Poire Pochée rend hommage aux saveurs gourmandes de la saison d’hiver : une base de vodka française rencontre la rondeur de la poire et la douceur du jus de pomme et sirop d'épices maison. Le Negroni d’Hiver associe le gin français Nouaison, campari et vermouth Dolin infusé à la badiane, écorce d’orange et clou de girofle pour une amertume élégante et profonde.
Côté mocktails, Arbre d’hiver combine la douceurd’un jus de pommes pressé, la vivacité du verjus, la rondeur d’un sirop de châtaigne et les notes florales de la rose. Le Soie, tout en douceur et notes épicées, marie une infusion Rooibos et vanille, un sirop de fève de tonka et un jus d’ananas frais.
